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  • samedi, février 02, 2013

    PREDATOR (JOHN MCTIERNAN)

    Un grand film, c'est indubitable !
    C'est du reste assez évident pour cet auteur, qui a entre autres réalisé Piège de CristalÀ la Poursuite d'Octobre Rouge, Une Journée en Enfer, et aussi Last Action Hero, un chef-d'œuvre évident. Mais c'est oublier qu'avec Predator des années 1987, nous avons quasiment affaire à son tout premier film, dont le seul grand connu héros apparaît en page frontale du DVD :
    Nous avons, certes, un autre héros connu dans ce film... Mais celui-ci ne se présente tout d'abord que sous la forme de son vaisseau spatial, afin qu'on en garde le maximum pour la fin :
    Nous avons encore deux plans importants. D'une part, le tout premier, fort beau, et avant tout fondé sur un hélicoptère - ce qui sera, bien évidemment, le dernier plan du film :
    D'autre part, également l'un des premiers, qui nous a donné l'un des noms les plus importants de ce film - mais je reviendrai là-dessus une fois parvenu à la fin :
    Allez, un petit trailer :
    Vers quoi va t-on se diriger, à la suite d'un début aussi positif ?
    Certes, je pourrais être accusé de faire un spoiler... Mais face à un film datant d'il y a de près de trente ans, et à ce point vu et revu, je crois qu'il n'y a aucun vrai risque dans ce cas :
    Qui sont les toutes premières personnes sur qui nous tombons, accrochées dans les forêts du Mexique ? Ce sont celles de l'exploration antérieure, en fait, découvertes au passage - c'est la première fois, je crois - également par les yeux du Predator :
    Que se passe t-il, alors ? Laissons pour une fois Wikipédia s'exprimer : "Au début, Dutch et son équipe ne jurent que par leur supériorité en équipement et en entrainement (leur efficacité est d'ailleurs démontrée : ils sont décrits comme les meilleurs et le prouvent bien en anéantissant un camp de mercenaires à 7 contre 100). Ensuite, ils sont attaqués par le Predator, qui use lui aussi d'une technologie qui les dépasse, première indication qu'il n'est qu'un reflet d'eux-mêmes...". Mais c'est ensuite, ne l'oublions pas :
    Pour l'heure, c'est juste une violente bataille qui a lieu envers les mercenaires, avec d'un certain côté les plans les plus sinistres vus en plein jour, mais rien d'autre que la capture de l'unique survivante du lieu, qui sera du reste la seule à tirer ses peaux de l'endroit avec Schwarzenegger, lors de la fin du film :
    Mais à peine sorti de là, nous voici embarqués vers un tout autre problème :
    Un problème que tout le monde sent, mais que personne n'arrive à analyser, à juste titre - et d'ailleurs, "à juste titre" peut aussi recouper celui du film :
    En effet, qu'est-ce que c'est qu'un Predator ? Comme le dit Wikipédia, "La mise sous tension du spectateur dans ce film est liée au fait de montrer un ennemi rôdant, invisible. Ce pari est réussi par Mac Tiernan grâce à ses mouvements de caméra fluides et son refus du découpage téléfilmique en vogue à l'époque (plan large + champ + contre-champ pour les dialogues et une action faite étape par étape en une suite de gros plans)" :
    Résultat ? Nous allons avoir deux morts essentiels, d'autant que ceci est exécuté très rapidement, et en l'absence de tout témoignage. Déjà le tout premier :
    Et quelques minutes plus tard, le second, dont le bras se trouve tout bêtement coupé :
    Une fois son dernier soldat laissé face au monstre, et sa prisonnière envoyée seule à la rencontre de l'hélicoptère, Dutch (Arnold Schwarzenegger) va donc se retrouver l'unique représentant de l'humanité face au Predator, dans des plans où l'on commence à le voir réellement, mais totalement filmé en pleine nuit jusqu'à la fin du film :
    Là encore, je suis obligé de citer Wikipédia. "Côté philosophie, sous des airs de série B décérébrée, Predator est une illustration quasi-nihiliste de la fameuse phrase de Friedrich Nietzsche : "Celui qui combat les monstres doit prendre garde de ne pas devenir monstre lui-même." (...) Face au monstre qu'ils combattent, l'équipement qu'ils ont à disposition est inutile : d'où la mythique scène dans laquelle vingt hectares de forêt sont réduits en poussière par leurs tirs (John McTiernan dira, dans le commentaire vidéo du film en DVD, qu'il voulait, par cette scène, montrer l'absurdité des armes), pensant tuer l'homme qui a assassiné les personnages joués par Jesse Ventura et Shane Black.
    Sur le papier, cette scène est une scène musclée d'action, mais en pratique, ce déploiement de violence ne tue pas leur ennemi. Ainsi, Dutch sera dénudé dans la douleur de tous ses attributs de mâle viril, archétypal du cinéma d'action des films produits par Joel Silver : réduit à ne plus utiliser que des armes préhistoriques (arc, lances, camouflage en boue), Dutch va affronter un monstre de manière bestiale en en devenant un lui-même. Cet affrontement, considéré comme l'un des plus brutaux du cinéma d'action américain satisfera les fans du genre, et les amateurs de cette thématique (retour à l'état de bête humaine)." :
    Tous les derniers plans seront tournés en pleine nuit, et apparaitront de ce fait purement et simplement impressionnants :
    Inutile de parler de l'un de ses plus ultimes, je crois que tout le monde le connaît, n'est-ce pas ? Celui où Dutch exprime sa plus réelle pensée, et où le Predator ne fait en revanche que lui renvoyer un rire désopilant, et, ne l'oublions pas, le déclenchement de sa propre bombe H :
    Ceci nous vaut une jolie explosion, bien sûr, mais Dutch est toujours vivant, et ceci reste l'un des éléments essentiels de ce film :
    L'autre élément essentiel, dont je vous parlais du reste tout au début de cet article, c'est bien évidemment la musique de Alan Silvestri, surtout du fait que les dialogues sont assez peu fréquents sur ce film, voire même tout bonnement inexistants durant sa fin relativement longue. Raison pour laquelle la musique n'apparait pas seulement comme une facile injonction, mais bel et bien comme une véritable symphonie, d'une importance de plus en plus grande. Je vais d'ailleurs vous en donner les plus marquants extraits, disponibles sur Youtube : le thème principal, révélateur de Stravinsky ; le second thème, magnifique dans son usage quasi-solo de la trompette, digne quant à lui de la cinquième symphonie de Mahler ; et pour conclure plutôt rapidement, le troisième thème, que je vous laisse découvrir.
    Ne pensez-vous pas que la musique se révèle à la hauteur ? En ce cas, il faut absolument vous offrir le DVD, ne serait-ce que pour en disposer sans problème d'un bout à l'autre. Et si cela ne suffit pas, je citerai Wikipédia sans complexe : "Le film rapporta 98 millions de dollars US dans le monde pour un budget de 15 millions. En France, le film totalisa 1,4 million d'entrées".
    Pas mal, non ?
    Autres films du même réalisateur : Last Action Hero

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    24 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    mmm... Je ne sais pas si c'est un film pour moi... Il y a quand même quelques scènes bien hard on dirait ! ;-)
    Cha

    lundi, 04 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Oui, certes, c'est bien 'hard'... Mais cela n'enlève pas le côté symphonique de la musique, probablement l'une des meilleures du monde, dans le genre !

    mardi, 05 février, 2013  
    Anonymous john said...

    Salut Vincent, tu vas bien? je suis fan de cinéma aussi ( une autre passion commune) je n'avais jamais laissé de commentaire sur ce blog là; mais à la vue de ce film avec le grand Arnold dont je suis fan absolu, ça m'a motivé...
    HS on : ma copine a achetée des buffalo flammes neuves et les lacets sont à remettre seulement on ne sait pas comment les remettres c'est assez particulier comme tu le sais, tu pourrais faire un tutto dessus? merci d'avance et bonne soirée.

    mardi, 05 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    John@ : Je ne crois malheureusement pas pouvoir laisser un Comment sur les fameuses baskets, mon fameux Blog SNEAKERS & BUFFALOS étant maintenant fermé depuis de longs mois... Mais je suis ravi que tu te montres de la sorte plus motivé pour laisser un message, et te souhaite de continuer le plus longtemps possible !

    mardi, 05 février, 2013  
    Anonymous Anonyme said...

    Ouarq, beurk and C° !!!
    Non décidemment très peu pour moi. Et puis, à la différence de John, j'aime pas du tout Arnold, ses biceps, son passé de maire, tout quoi. Désolée, Cher Vincent.
    La musique ok, bien. Mais ça me gêne d'écouter Stravinsky an voyant des images sordides défiler. Je préfère Stravinsky sans Terminator, quoi !Idem pour le pseudo Mahler et Chostako (?); le compositeur a super bien fait, ça c'est sûr, il a collé parfaitement aux images. Mais c'est ça mon problème... moi, je dis Vive le romantisme, la douceur, l'amour dans ce monde de brutes !
    Porte toi le mieux possible.
    sabichan

    mercredi, 06 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Bon, alors tant pis pour Arnold, ses biceps et son passé de maire... Dommage que tu n'aimes pas ce film, car pour moi, ça restera un chef-d'œuvre, quoi qu'il arrive !
    Mais bon, tu es très sensible à la musique, et c'est l'essentiel, mine de rien...

    mercredi, 06 février, 2013  
    Anonymous Lunapei said...

    C'est loin d'être un film que je connais bien, je ne l'ai absolument pas vu ! Et j'avoue que ça me tente très moyennement. Par contre si jamais tu n'as pas encore vu Looper ou Memento, n'hésite pas, je les ai regardé il y a peu et je les ai beaucoup aimé.

    Des bises !

    mercredi, 06 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Lunapei@ : Bon, je vais finir à m'habituer à toutes ces critiques (meilleure preuve que tu n'as pas écouté la musique, hahaha)... J'ai déjà vu Memento, que j'avais aussi beaucoup aimé ; mais de Christopher Nolan, j'ai vu également Insomnia (avec Al Pacino), que j'ai encore trouvé bien meilleur !

    mercredi, 06 février, 2013  
    Anonymous john said...

    Pas de problèmes Vincent; doreanavant je posterais ici! Surtout que maintenant au niveau chaussures, je reste uniqumement sur du nike air... Bonne soirée.

    mercredi, 06 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    OK... No problemo !

    mercredi, 06 février, 2013  
    Anonymous Chah said...

    C'est pas vraiment mon genre de films, je pense que je m'ennuierais mais je reconnais que la musique est pas mal du tout.

    jeudi, 07 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Décidément, tout le monde déteste ce type de films... Enfin bon, le principal est que tu reconnaisses la grande qualité de la musique, et je crois qu'elle mérite bien cela !

    jeudi, 07 février, 2013  
    Blogger Robbin said...

    Ah oui alors là quel grand film ! Ca va faire pas mal de temps que je ne l'ai pas revu mais tu m'as donné envie de le revoir ! Certains passages soulèvent l coeur mais ça va sans ça.

    Vincent, j'espère que tu vas bien et te remercie pour ton e-mail de l'autre jour !

    dimanche, 10 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Oh, ce n'est pas la peine de me remercier, pour un simple e-mail... Quant à PREDATOR, je sais bien que certain passages soulèvent le coeur, mais c'est absolument génial au niveau de la musique !

    dimanche, 10 février, 2013  
    Anonymous Anonyme said...

    ohlala je suis d'accord avec Cha monsieur le professeur.
    Il a l'air de faire trop peur ce film.....
    bises bises

    S

    mardi, 12 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Oh, mais S, elle met des Comments sur les Blogs, maintenant ? Ceci dit, bien content... De voir qu'une "incapable" se révélait finalement fort douée !

    mardi, 12 février, 2013  
    Blogger cosmicjerem said...

    Ne serait ce pas dans ce film où figure une démonstration burnée d'une arme à feu baptisée "sulfateuse"?

    samedi, 16 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Si, je crois bien que c'est dans ce film... Et plus précisement, due à l'un des deux Blacks - si mes souvenirs sont bons !

    dimanche, 17 février, 2013  
    Anonymous Anonyme said...

    Bon, je me suis fait attendre, c'est vrai, mais au moins j'ai eu le temps d'écouter la musique en entier. Je ne me souvenais que du thème à la trompette. J'aime beaucoup le troisième qui rappelle les ficelles de l'orchestrateur de Silvestri dans "Qui a peur de Roger Rabbit?".
    Bon évidemment j'ai l'intégrale des Prédators avec Schwarzy/Nazy qui m'a aussi épouvanté comme gouverneur réac)car j'adore ce genre de films, tu le sais. Une fois de plus, super documentation. Au moins, si j'ai tardé, c'est pour profiter à fond. Tu vas bien? On voulais passer te voir avec un ami commun pour ton anniv mais tu ne semblais pas très motivé. Dommage, tu aurais eu une surprise.
    Fred lelaà442

    dimanche, 17 février, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Moi aussi, je me souviens sans problème du thème à la trompette seule, qui est l'un des meilleurs de l'histoire du cinéma, je crois... De toutes façons, je suis comme toi, assez "fan" de ce style de films, même si ceci peut sembler assez irrationnel à certains !

    lundi, 18 février, 2013  
    Anonymous dasola said...

    Bonjour Vincent, pour moi, c'est un film parfait. Il représente tout ce que j'aime au cinéma. Et j'avoue que j'ai un gros faible pour le Predator. Dommage que McTiernan ne tourne plus à cause d'une sombre histoire. Bonne après-midi.

    lundi, 03 août, 2020  
    Blogger Vincent said...

    Oui, bonjour Dasola, je crois aussi que c'est un film quasiment parfait, même si les effets spéciaux ont entre temps bien évolué... Comme tu le dis, c'est très dommage que McTiernan soit quasiment contraint au silence depuis 2006, à cause de toute l'histoire autour de la réalisation de ROLLERBALL. Par contre, chose assez peu connue de beaucoup de gens, je trouve le film LAST ACTION HERO bon sur tous les plans, à la fois pour son humour, le nombre de stars qui jouent "leurs propres rôles"; la dimension symbolique du récit, la présence de Schwarzenegger... Si tu ne l'as pas encore vu, je me porte garant de sa qualité !

    lundi, 03 août, 2020  
    Anonymous Jean-Paul Desverchère said...

    Bon ressenti de ma part sur cet opus exotique musclé, accompagné d'une partition musicale grandiose et névrotique, transformant une efficace équipe de baroudeurs en une troupe désorganisée rongée par la peur.

    Une aventure angoissante et soutenue, dans une jungle suintante devenue subitement la pièce maitresse d'un chasseur extra terrestre sans pitié, dont les ponctualités barbares sont formatées par une météo au dessus de quarante degrés.

    De très rigides et implacables moments passés en compagnie d'une créature sans pitié dans un environnement imprévisible, s'acharnant sur des individus soudainement confrontés à une puissance inconnue, dans une tragique traversée, alternant courages et sacrifices.

    Répondre

    samedi, 20 août, 2022  
    Blogger Vincent said...

    Oui, vous avez bien raison sur le concept quasiment génial de ce film, sans même parler de sa musique extraordinaire, signée Alan Silvestri... Mais cela ne saurait nous faire oublier le PREDATOR 2, si différent (niveau acteurs, intrigue, sens de l'humour) du premier, qu'il va plutôt très bien avec lui !

    samedi, 20 août, 2022  

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