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  • jeudi, janvier 01, 2015

    SOLARIS (STEVEN SODERBERGH)

    Quoi de plus étrange ?
    Vous avez bien raison... Il s'agit en effet d'un film de 2002 assez atypique de Steven Soderbergh, réalisateur de films très différents les uns des autres (de Traffic à Ocean's Eleven, sans oublier Bubble ou sa première palme d'or, Sexes, Mensonges et Vidéo), produit entre autres par James Cameron, et basé outre ceci sur un livre de Stanislas Lem et un film déjà existant d'Andreï Tarkovski, datant de 1972, soit exactement trente années auparavant :
    Comme le dit Wikipédia, "ce film intellectuel a pris à contre-pied le milieu du cinéma américain" ; mais quoi qu'il en soit, il est vrai que sa lenteur est extrême, sa description plutôt complexe, et son passage sur terre relativement court, à peine basé sur ce scientifique qui semble à peine réel :
    Et sur les plans figés de cet acteur très connu, George Clooney, et là, l'on pourrait sans problème parler des couleurs, parce qu'elles se trouvent très différentes suivant qu'elles traitent de sa prétendue vie sur terre :
    Ou de sa nouvelle vie dans l'espace, surtout axée sur le bleu, et qui va très vite se révéler absolument bordélique. Alors certes, je pourrais dire dès maintenant tout ce dont il va être question, qu'il s'agisse d'un personnage quelque peu inquiétant (Jeremy Davies) :
    Ou d'une black pour le moins doutant d'elle-même en premier (Viola Davis) :
    Mais c'est assez inutile, pour la bonne raison que George Clooney ne rencontre, sans même comprendre pourquoi, que ces deux personnes laminés, à la seule exception près de son ex-femme, jouée par la très belle actrice anglaise, Natascha McElhone :
    Pourquoi son ex-femme, déjà morte sur terre ? Et bien ceci est tout simple :
    De même que la première réaction dont se rend coupable George Clooney, à savoir expédier sa femme vers Solaris, ce qu'il va faire le plus vite possible :
    C'est sans se baser sur le lendemain, bien plus tendu, où la même - enfin non, disons plutôt pas la même - va se repointer mine de rien, quitte à tenter de s'y retrouver dans ces entretiens complexes, tentant de comprendre elle-même ce qui s'est vraiment passé :
    Sans y parvenir, inutile de le dire, surtout à reprendre ce type de phrases bien simples, étant donnée la complexité de la question sous-jacente :
    Laquelle se résume d'ailleurs à des phénomènes assez frappants, surtout quand on se base sur les quatre personnes vivant sur ce vaisseau, toutes assez dingues pour une raison ou pour une autre :
    L'ex-femme de George Clooney va même se suicider, comme elle l'a peut-être fait pour de vrai, mais ceci n'aura aucun impact comme sur la terre, meilleure preuve ici :
    Ou encore là, où l'on ne sait toujours pas si elle est vivante ou non, si elle est réelle ou irréelle, si elle vient de la terre, de Solaris, ou encore d'ailleurs :
    Tout ce dont on est au courant, c'est que les deux personnes complètement déjantées (Viola Davis et Jeremy Davies) vont finir par partir au plus vite du vaisseau spatial en fuite de Solaris :
    Abandonnant sur place George Clooney, qui non seulement est consentant, mais se retrouve incarner l'une des dernières images de 2001: A Space Odyssey, il faut bien le dire, un autre chef-d'œuvre de Stanley Kubrick :
    Que dire d'un tel film, si ce n'est ceci, qui passe d'emblée pour une touche de communication magique :
    Il y a pas mal de choses à raconter, en fait... Mais comme cela ne remplacera jamais le fait de voir ce film, si possible en vrai DVD, je préfère terminer avec quelques-unes des nombreuses vues de Solaris, non seulement magnifiques, mais passant du bleu le plus profond à l'éclat le plus saturé possible :
    Comme il me reste un peu de temps, j'en profite pour vous rajouter ces deux liens très importants : d'une part, celui sur Stanislas Lem, l'auteur du roman en 1966, et d'autre part, celui sur Andreï Tarkovski, le premier réalisateur d'un film en 1972, beaucoup plus long que celui-ci, mais racontant grosso modo la même chose, avec les mêmes personnages et les mêmes prénoms. Pas mal, non ?
    Autres films du même réalisateur : Out of Sight

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    8 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    Oui, en effet, pas mal. CA doit être bien de voir sur film sur ton écran géant, non ? George Clooney, il a pris un sacré coup de vieux comme on le voit aujourd'hui dans la pub pour les dosettes de café... Quant à Dieu bien sûr que ce sont les hommes qui l'ont créé comme l'explique si bien mon collègue (Pascal Boyer). Et oui, c'est comme ça Cher Ami !
    Sabichan

    vendredi, 28 septembre, 2012  
    Blogger Vincent said...

    N'est-ce pas, que c'est bien de voir sur mon écran géant ?
    Quant à Georges Clooney, il ne peut pas faire le même coup que Brad Pitt dans Benjamin Button... C'est parfois aussi pénible que cela, de rajeunir, mais oui !

    vendredi, 28 septembre, 2012  
    Anonymous Chah said...

    Connais pas du tout Soderbergh. A priori, j'aime pas ce genre de films, mais c'est un "a priori". Il y a un autre "Solaris", de Tarkovski: tu connais? Il y a un rapport avec celui-là?

    dimanche, 30 septembre, 2012  
    Blogger Vincent said...

    Et bien oui, j'en ai parlé, et justement du fait qu'il y a un gros rapport entre les deux films. Mais peut-être t'es-tu fatiguée avant d'arriver à la fin de l'article ?
    Ceci dit, ceci n'a pas forcément à voir... Car je m'étais très vivement ennuyé devant le très long Solaris de Tarkovski, et j'avais adoré celui de Soderbergh !

    dimanche, 30 septembre, 2012  
    Anonymous Chah said...

    Désolée Vincent, je n'avais pas vu, en effet, que tu en parlais à la fin de l'article. Je veux bien croire que celui de Tarkovski soit très ennuyeux... J'avais vu Nostalghia au cinéma en 2003 (C'était une "rediff" au Saint-André-des-Arts): c'était un cauchemar!

    samedi, 20 octobre, 2012  
    Blogger Vincent said...

    Tu as bien raison, Chah... Et c'est un très bon prétexte pour voir enfin le Solaris de Soderbergh, même si c'est en 2012 !

    dimanche, 21 octobre, 2012  
    Anonymous Anonyme said...

    Salut Vincent,
    J'ai revu ce film avec un profond plaisir, quasi mystique. La fin est énigmatique, comme 2001 l'odyssée de l'espace, film auquel tu fais référence.
    La lenteur, les couleurs ou leur absence, le côté dépressif de sa femme, la réinvention de sa propre vie pensée par le regard de l'autre. tout invite à réfléchir. Ce film devrait être vu et revu. Le Tarkovsky se passe-t-il aussi dans l'espace?
    Est-ce lui qui avait fait "le bois de bouleau," seul film que je pense avoir vu de lui?
    bise.
    Frédéric Barboteu

    jeudi, 15 décembre, 2022  
    Blogger Vincent said...

    Hello Frédéric,
    Non, d'après Wikipédia, ce n'est pas lui qui a réalisé "le bois de bouleau"... Et bien qu'il ait obtenu avec son SOLARIS le prix de cannes en 1972 (qui me semble bien injustifié), je préfère de très loin la version de Steven Soderbergh, c'est clair ! Je suis comme toi, c'est un film profondément mystique, qui peut être revu un nombre incalculable de fois...

    jeudi, 15 décembre, 2022  

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