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  • dimanche, décembre 01, 2013

    AMERICAN HISTORY X (TONY KAYE)

    Avez-vous déjà vu ce film ?
    C'est peut-être le tout premier de Tony Kaye (en 1998), mais en tous cas l'un de ceux qui marquent le plus ses spectateurs, notamment avec cette scène qui démarre dès le début, sous-entendant la mise à mort de trois blacks par leur raciste blanc :
    Scène qu'on ne voit pour l'heure pas en entier, mais où au moins l'on découvre cet acteur sublime, Edward Norton, qui recevra du reste deux prix pour cette interprétation hors du commun :
    Il y a aussi cet autre acteur, je ne veux bien sûr pas parler de Avery Brooks - bien que son rôle soit très flatteur -, mais surtout de Edward Furlong, qui joue le petit frère de Edward Norton, et qui connut son début en 1991 grâce à Terminator 2 :
    Il reste bien que la couleur sur l'image, sans parler de la taille de ses cheveux, dénote pour Edward Norton son accusation pour ce meurtre, sa sortie de prison, et sa grande amélioration vis-à-vis de ce point de vue, qui lui semble de plus en plus minable :
    Mais les vrais minables restent tels qu'ils sont, en couleur ou en noir et blanc, qu'il s'agisse de Ethan Suplee, qui joue le rôle d'un stupide désinfecteur des cafards, ou encore de Stacy Keach, qui incarne le chef néonazi de cette communauté :
    Quoi qu'il en soit, ceci nous amène petit à petit vers le point fort du film, que beaucoup de gens n'ont pas supporté :
    Il faut dire que cette démolition de la bouche du black sur un trottoir n'est pas ce que l'on trouve de plus commun, même dans les agressions. Mais ceci était essentiel au déroulement du film, qu'il s'agisse du pétage de plombs d'Edward Furlong, ou bien au contraire du calme progressif d'Edward Norton en prison, ce qui va durer assez longtemps, qu'on se le dise :
    Pour Edward Furlong, le processus est assez simple, en fait... Il s'agit, juste à la place d'une copie inutile de Mein Kampf d'Adolf Hitler, d'adapter ce qu'il pense de cet acte, ce que lui avait suggéré son professeur Avery Brooks :
    Mais pour Edward Norton, l'acte est nettement plus complexe. Déjà, lors de sa sortie de prison, qui se passe nettement de façon moins simple que ce qu'il pensait :
    Non seulement avec sa petite amie, ce qui aurait été bien compréhensible, mais aussi avec les très menaçants Stacy Keach et Ethan Suplee, qui se révèlent bien pires qu'au départ :
    C'est donc le moment, d'après Tony Kaye, pour repasser sur toute son histoire en prison - et adapté à tout cela, bien sûr, sur un passage assez long en noir et blanc -, histoire qu'il va certes raconter à son petit frère Edward Furlong, mais tout d'abord à nous autres :
    Tout pourrait en fait très mal se passer... Mais Edward Norton va laisser petit à petit se relancer d'après Guy Torry dans le rôle de Lamont (également très visible, dans le même rôle, sur Redrum de Peter Markle), ce qui va le restituer dans une attitude logique et sans prétention vis-à-vis des blacks :
    Attitude logique ? Certes, vue d'un certain côté... Mais vue de l'autre, en l'occurrence celle de tous les blancs emprisonnés, celle-ci va se terminer assez mal, par un viol collectif plutôt mal barré :
    Résultat ? Sans même qu'il ait besoin de spécialement réfléchir à cela, Edward Norton se retrouve en train d'aider son petit frère Edward Furlong à passer lui-même son chemin :
    Mais ceci va hélas très mal se terminer pour Edward Furlong, pour une raison que - volontairement, je crois - l'on ne comprend absolument pas :
    Le plus impressionnant, dans cette histoire sans raison, est bien sûr de voir la tête du black, qui a l'air tellement surpris que cela nous met forcément mal à l'aise :
    Et de voir l'air complètement détruit de Edward Norton, qui je crois s'aperçoit ainsi de l'inutilité de son parcours de bonnes intentions :
    Voila la raison pour laquelle nous est faite cette citation qui marque la fin du film, non citée lors de sa réalisation, mais en réalité due à Abraham Lincoln lors de son discours d'investiture :
    Qu'en pensez-vous ? Je n'en sais pas grand chose, évidemment... Mais apparemment, Tony Kaye a pensé la même chose :
    Bonne façon de terminer le film par l'image avec laquelle il a commencé, certes passée en couleur au lieu du noir et blanc, mais néanmoins, comme l'on dit, toujours aussi fascinante, dans tous les sens du terme... Meilleure preuve avec le trailer général :
    Une autre chose tout à fait étrange serait bien sûr que vous daigniez laisser un commentaire... Mais comme chacun le devine, nul ne sait comment ceci se terminera, n'est-ce pas ?

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    10 Comments:

    Anonymous Anonyme said...

    Encore une fois, que d'horreurs : croix gammée, agressions multiples, viol collectif, assasinats, sang, tête fracassée, et j'en passe. Wouah !!! Alors derrière, la morale de l'histoire paraît, à mon sens, bien désuète, non ? Bonne suite à toi, Cher Vincent.
    Sabichan

    jeudi, 14 mars, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Il faut le voir, en fait, pour bien extraire tous ces éléments, qui ne sont désuets du tout, finalement... Mais c'est aussi la preuve du vrai cinéma : tourner des scènes impossibles à résumer de façon littéraire, et ceci est assez génial !

    jeudi, 14 mars, 2013  
    Anonymous Anonyme said...

    Je voulais pas dire que le film était désuet (vu que je ne pas vu...)mais la morale i.e. les derniers plans, "la haine st une saloperie" et la citatioon de Lincoln qui m'ont entendue m'exclamer "tout ça pour ça !!" Voilà,Cher Vincent, ce que je voulais dire.
    Sabichan

    samedi, 16 mars, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Sabichan@ : Chacun ses choix, comme d'habitude... Mais rien à faire, je n'y résiste pas, à ce film !

    samedi, 16 mars, 2013  
    Anonymous Zoun said...

    Il est vrai que ce film ne laisse pas indifférent... je l'ai vu il y a très longtemps, mais il m'avait marqué.

    jeudi, 28 mars, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Comme tu dis... Même après plusieurs années, cela me fait toujours la même impression !

    jeudi, 28 mars, 2013  
    Anonymous Chah said...

    J'ai vu ce film il y a longtemps. Je n'aurais vraiment pas envie de le revoir. J'avais bien aimé, à l'époque, je l'avais trouvé émouvant: en revanche je trouvais la scène de l'agression du voleur au début du film, atrocissime et inutile. Aujourd'hui, je me dis que c'est un peu utopique tout ça, peu crédible, cette "conversion" soudaine. Mais ne même temps, aux Etats-Unis, tout est possible...

    jeudi, 28 mars, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Beaucoup de monde, en vérité, trouve assez traumatisante la fameuse scène cruciale... Mais de mon côté, j'ai toujours adoré ce film, et je crois que je ne changerai jamais !

    vendredi, 29 mars, 2013  
    Anonymous Anonyme said...

    Je ne connais pas ce film mais rien qu'à lire ce que tu en dis et à voir certaines scène, tout ceci me parait gerbatoire. Je ne pense pas le voir un jour.
    Fredlelaàvomir

    mercredi, 03 avril, 2013  
    Blogger Vincent said...

    Ah bon ? C'est sûrement moi qui me suis mal débrouillé, je crois... Car je pense en réalité que tous les films dont je parle sur ce Blog sont réellement passionnants, à tous les points de vue !

    mercredi, 03 avril, 2013  

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