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  • jeudi, avril 02, 2015

    THE PASSION OF THE CHRIST (MEL GIBSON)

    C'est la toute première fois que je parle de Mel Gibson, pour ainsi dire, au sujet d'un film sorti en 2004, La Passion du Christ...
    Et Dieu sait à quel point on sera heureux de me le reprocher... C'est d'une part un plutôt beau gosse, très bon acteur présent dans les trois Mad Max et les quatre Arme Fatale, entre autres ; et d'autre part un alcoolique notoire, un anti-homosexuel bien ancré, et, dit-on, un antisémite suspect, ce dont il fut précisément agressé pour ce film.
    C'est son second film en tant que réalisateur (n'oublions pas, au passage, le très fameux Braveheart, au cours duquel il fut également acteur), mais le premier où il décide de parler des douze dernières heures du Christ.
    En tous cas, ce film n'est parlé que dans trois langues - l'araméen, l'hébreu et le latin -, et absolument jamais en anglais ou en américain ; rien que cet acte imprévu aurait été a priori défavorable, mais c'est tout le contraire qui s'est passé, faisant de ce film l'un des plus colossaux et rentables de la saison. Mais peut-être ceci est-il dû aussi à son acteur principal, Jin Caviezel, absolument exceptionnel dans le rôle du Christ :
    À celle qui joue le rôle de Marie-Madeleine, la très connue Monica Bellucci :
    Ainsi qu'à d'autres acteurs sans doute moins célèbres :
    Mais parfois tout aussi bons, notamment le bulgare Hristo Chopov, qui tient particulièrement bien le rôle de Ponce Pilate, bien connu comme délicat et scabreux, dans son genre :
    Je ne sais pas bien quoi dire de ce film : tout ce qui y est présenté date en effet de plus de 2000 ans, alors je crois qu'on me traiterait à tort de faire un grave spoiler, non ? Mais je peux toutefois vous en offrir quelques-unes des premières séquences, qui sont pour ainsi dire fondamentales, notamment dans le jugement de Ponce Pilate, particulièrement délicat à cette époque :
    Ceci dit, le fameux Hérode, vaguement homosexuel, soit dit au passage, se révèlera totalement incapable de le juger, replaçant involontairement tous les faits dans la case départ :
    Ce qui rendra notamment le film très violent, ce qui est peut-être la raison pour laquelle Mel Gibson se fit accuser d'antisémitisme, mais principalement l'autre raison pour laquelle ce film reste parfois trois ou quatre ans dans sa boîte de DVD sans en sortir, ce qui fut entre autres mon cas :
    À noter que la fameuse Monica Bellucci, d'habitude toujours utilisée en tant que plante vivante, s'avère ici méconnaissable, du moins très liée avec la fameuse mère du Christ, Marie :
    Ce qui est loin de mettre un terme aux souffrances de Dieu, mais finissent presque par les relancer :
    Chose importante : certaines des phrases typiques de la narration ont été tout simplement supposées par Mel Gibson, dont celle prononcée par Ponce Pilate, "qui, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que plutôt il s'élevait un tumulte, prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, disant : Je suis innocent du sang de ce juste" :
    Ou encore l'une de celles dues à un légionnaire, certes exprimée, mais d'une façon bien moins forte que ce qu'elle fut probablement :
    Quoi qu'il en soit, on parvient dans un cas comme dans l'autre à ces fameux gestes, bien connus des antisémites :
    Ainsi qu'à celui-ci, nettement plus efficace, comme l’Evangile selon saint Jean (19, 33-35) le précise : "S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. Celui qui l’a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu’il dit vrai, afin que vous croyiez aussi."  :
    Fort heureusement, l'on voit de temps à autre certaines scènes bien antérieures, où le Christ ne pensait qu'à des choses plus positives :
    Scènes assez peu courantes, certes, mais qui ont le grand mérite de mettre en valeur l'excellent Jim Caviezel, qui conclut, en quelque sorte, ce film d'une façon plutôt convaincante :
    Bien sûr, ce n'est pas la vraie conclusion, finale et irréversible ; mais je fais bien de m'en espacer, étant donné que cela m'évite de passer d'une part pour un spoiler, d'autre part pour un démoralisateur, et, soit dit en passant, pour un antisémite de leur longue liste !
    Autres films du même réalisateur : Braveheart

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